Page 63 et 64 de mon livre de poésies VIVRE TOUJOURS D'AMOUR fait à compte d'auteur en 1985:
© 1985 Tyern Mahé de Berdouaré.
Société Portugaise des Auteurs.
VIVRE TOUJOURS D'AMOUR Page 63 et 64.
XXIX
AUX ENTREPRISES DE CONSTRUCTION.
Pseudo-Ballade
Je mourrai avec les mains moites
D'angoisse, et les yeux englués
De sommeil, au fond d'une boîte
Que mes amis viendront clouer,
Ceux-là même qui m'ont tué.
Ou mieux au retour d'une histoire
Trop humaine et trop illusoire,
À l'aube pourpre que contemple
Ton cœur d'enfant qui bat la gloire
Qu'on aurait pu construire ensemble.
Tu mourras une nuit de neige
Avec des cristaux sur les vitres,
Comme les enfants du collège
Qui s'endorment sur leur pupitre,
Avec la douleur en sous-titre.
Ou mieux un lendemain de veille,
Noyée au fond d'une bouteille
D'encre rougeâtre et pour l'exemple
De n'avoir pas dit la merveille
Qu'on aurait pu contruire ensemble
p. 64
Nous mourrons, c'est ahurissant !
À cause d'une vieille écharde
Qui polluera tout notre sang
Ou d'un enfant qui nous poignarde
Ou autrement, ça nous regarde.
Ou mieux en regrettant les liens
Qui nous clouaient au quotidien,
Ma vie en rien ne me ressemble
Quand mon cœur pleure les matins
Qu'on aurait pu construire ensemble.
ENVOI
Dis, mon amour sur le pavé,
Ma fille tendre à retrouver,
Tu vois d'ici l'énorme temple
Qu'on aurait pu construire ensemble
Puisqu'il nous était réservé.
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