VIVRE TOUJOURS D'AMOUR page 52 de mon livre de poésies VIVRE TOUJOURS D'AMOUR fait à compte d'auteur en 1985:
© 1985 Tyern Mahé de Berdouaré.
Société Portugaise des Auteurs.
XX
AMI TROUBADOUR.
Quand tu sens en toi-même un autre être qui pleure,
Quand cet être demeure,
Ton cœur se trouve alors à travers les sanglots
Percé d'un javelot.
Épanche ô si tu veux ta blessure sanglante
Pour ta rose amarante,
Mais hélas ! tu sais bien le poids de cruauté
Que cache sa beauté.
Ton luth désaccordé, tes poèmes qu'on blâme
Ne touchent point son âme.
Elle est mystérieuse et repousse ta cour,
Pauvre vieux troubadour !
Va, laisse donc couler comme fournaise ardente
Tes coupures saignantes...
Bien peu de troubadours ont à la fois charmé
Leur belle et si l'aimer.
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