Pages 37 et 38 de mon livre de poésies VIVRE TOUJOURS D'AMOUR fait à compte d'auteur en 1985:
© 1985 Tyern Mahé de Berdouaré.
Société Portugaise des Auteurs.
VIII
DIS, TU VIENDRAS DEMAIN.
Dis, tu viendras demain, tu viendras, si tu m'aimes,
À l'heure où les objets s'estompent dans la chambre.
Tu viendras, je t'attends. Les photos sont les mêmes,
On peut nous voir tous deux, il pleuvait en Septembre.
Nous rions sous la pluie. Ah! ton rire m'enivre!
Et les feuilles à terre y étaient pour mourir.
Mais nous deux, mon amour, c'est notre temps de vivre!
O demain tu viendras, ne me fais pas souffrir!
Pour toi j'ai tout laissé, la tristesse et mes vers,
J'ai dû porter trop jeune un fardeau qui m'écrase.
Je ne veux plus chanter celui qui a souffert,
Je ne veux plus chanter que l'amour qui m'embrase.
Si mes vers trop longtemps baignés par la détresse
Ne peuvent exprimer ma joie et mon bonheur,
Alors je me tairai. Vivons notre jeunesse!
Tu viendras car déjà j'entends battre ton cœur.
P. 38.
Sur le quai de la gare où nous étions chagrins,
Que de beaux souvenirs dont nous allons parler!
Je t'attendrai, mon Dieu, ne rate pas le train:
Que ferai-je des fleurs que je veux te donner?
Oui, je sais que demain, demain tu reviendras.
La joie est dans mon cœur et pourtant c'est Octobre;
Nous irons, mon amour, ensemble au cinéma...
Je t'aime assez pour vivre avec toi mille opprobres!
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