Pages 31 de mon livre de poésies VIVRE TOUJOURS D'AMOUR fait à compte d'auteur en 1985:
© 1985 Tyern Mahé de Berdouaré.
Société Portugaise des Auteurs.
II
L'EAU S'ÉCOULE.
Pseudo-Sonnet
J'ai senti dans mes mains l'eau si fraîche s'enfuir
Et rien, rien n'y a fait! Comment la retenir?
J'ai cru capter un jour sa fraîcheur si candide,
Elle coula dans mes mains: j'étais trop timide.
Tu t'en iras un jour comme cette eau limpide
Et l'amour ne sera plus qu'un désert aride.
Tu t'en iras un jour sans me sentir mourir,
Et rien, rien n'y fera. Comment te retenir?
Toi, tu auras mon cœur imprégné dans mes vers.
Toi, tu pourras y voir tout mon humble univers,
Mais tes yeux s'enfouiront à jamais dans la foule.
Et l'on se quittera! Que m'auras-tu donné?
Moi, sans même avoir bu, j'irai, abandonné...
L'eau fraîche coule et tout, tout comme l'eau s'écoule.
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