© 1985 Tyern Mahé de Berdouaré.
Société Portugaise des Auteurs.
VII
Pseudo-Sonnet
Quand on a dix-sept ans l'amour chante et s'éveille*
Et les mots se font doux au creux de notre oreille;
On écoute longtemps ces refrains enchanteurs
Et comme ils sont nouveaux, ils n'ont que plus d'ampleur.
C'est l'âge où les fiancés se tiennent par la main,
C'est l'âge où les fiancés se disent « À demain! ».
C'est l'âge des pudeurs et des mille mystères.
Dix-sept ans cette source en feu qui désaltère.
Un sourire et l'on croit être le Roi du Monde.
On est riche d'un rien et l'âme vagabonde
Entre tant de beautés, puis un jour fait son choix.
Quand on a dix-sept ans l'amour chante la joie,
Notre amour est partout et partout est sa voix,
Mais cet amour est là, celui que tu coudoies...
* Ce premier vers est de mon oncle Alain MAHÉ de BERDOUARÉ, sous la forme suivante:
Lorsque l'on a seize ans l'amour chante et s'éveille...
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