VIVRE TOUJOURS D'AMOUR PAGES 116-118
LXX
JE RÊVE DE FOURRURES...
Redondille triplée
Je rêve de fourrures,
D'or dans les damassures,
Et que j'ai plein d'argent !
Je rêve de piscines
Spéciales pour dauphins,
Je rêve de mets fins
Et non pas de sardines,
Je rêve de machines
À traverser le temps,
Et que j'ai plein d'argent !
Je rêve limousines
Avec de blancs coussins,
Je rêve de bons vins,
De coupes cristallines,
Je rêve de la Chine
En touriste au printemps,
Et que j'ai plein d'argent !
page 117
Je rêve de sculptures,
De tableaux de peintures,
Et que j'ai plein d'argent !
Je rêve de diadème
Cerné de vingt et deux,
Je rêve de lépreux
Qui guérissent quand même,
Je rêve de poèmes
Qui font pleurer les gens,
Et que j'ai plein d'argent !
Je rêve de bohème
Sur mon cheval fougueux,
Je rêve que l'on peut
Résoudre les problèmes,
Je rêve que l'on s'aime
D'amour le partageant,
Et que j'ai plein d'argent !
Je rêve d'un endroit
Pour celui qui a froid,
Quand j'aurai cet argent !
page 118
Je rêve d'un abri
Pour que le pauvre y boive
Un peu, mange et se lave
Au Nom de Jésus-Christ,
Et quitte moins aigri
Les bourgeois exigeants,
Quand j'aurai cet argent !
Je rêve colibri
Sifflant un air suave,
J'achète sans entrave,
Sans regarder le prix,
Sans payer à crédit,
Je rêverais pas tant
Si j'avais cet argent !
POESIES III
jeudi 19 avril 2018
samedi 7 avril 2018
VIVRE TOUJOURS D'AMOUR PAGE 115
VIVRE TOUJOURS D'AMOUR PAGE 115
LXIX
ENTRE DEUX PALMIERS.
Redondille
Entre deux palmiers prés d'un lac,
je veux dormir dans un hamac
Mais, hélas ! le devoir m'appelle.
Je veux, toute une après-midi,
Dans les ruelles de Lisbonne,
Sans lâcher votre main si bonne,
Me promener un Samedi,
Je crois vous l'avoir déjà dit,
Ma toute petite hirondelle,
Mais, hélas ! le devoir m'appelle.
Je veux inonder de bonheur
Dès que le jour se fait la malle
Jusques aux pâleurs matinales
Chaque recoin de votre cœur
Après un dîner aux lueurs
Intimes de quelques chandelles
Mais, hélas ! le devoir m'appelle.
LXIX
ENTRE DEUX PALMIERS.
Redondille
Entre deux palmiers prés d'un lac,
je veux dormir dans un hamac
Mais, hélas ! le devoir m'appelle.
Je veux, toute une après-midi,
Dans les ruelles de Lisbonne,
Sans lâcher votre main si bonne,
Me promener un Samedi,
Je crois vous l'avoir déjà dit,
Ma toute petite hirondelle,
Mais, hélas ! le devoir m'appelle.
Je veux inonder de bonheur
Dès que le jour se fait la malle
Jusques aux pâleurs matinales
Chaque recoin de votre cœur
Après un dîner aux lueurs
Intimes de quelques chandelles
Mais, hélas ! le devoir m'appelle.
mardi 27 mars 2018
VIVRE TOUJOURS D'AMOUR.. p. 114
VIVRE TOUJOURS D'AMOUR PAGE 114
LXVIII
PAR LE CHOIX D'UN VERBE SOUMIS...
Par le choix d'un verbe soumis,
Je veux pétrifier l'heure pleine
Où de mon cœur à perdre haleine
Tous les chevaux qu'on m'a remis
Vont galoper dans les rizières
Hennissant jusqu'à se pâmer
Le bonheur de vivre et d'aimer
Et de boire à l'eau des rivières.
En termes plus clairs, ma captive :
Quand, par un mystérieux accord,
Ton être résonne en mon corps,
J'en veux fixer l'heure furtive.
LXVIII
PAR LE CHOIX D'UN VERBE SOUMIS...
Par le choix d'un verbe soumis,
Je veux pétrifier l'heure pleine
Où de mon cœur à perdre haleine
Tous les chevaux qu'on m'a remis
Vont galoper dans les rizières
Hennissant jusqu'à se pâmer
Le bonheur de vivre et d'aimer
Et de boire à l'eau des rivières.
En termes plus clairs, ma captive :
Quand, par un mystérieux accord,
Ton être résonne en mon corps,
J'en veux fixer l'heure furtive.
mardi 6 mars 2018
VIVRE TOUJOURS D'AMOUR... p. 113 - poésies I -
VIVRE TOUJOURS D'AMOUR PAGE 113
LXVII
LE MÉDECIN DIRA...
Sonnet
Le médecin dira : « C'était une thrombose ! »
Mon cafetier dira : « Je vais perdre beaucoup ! »
Le boucher : « Pauvre gars ! ... En tout cas moins que nous ! »
Mes amis : « Il n'a pas connu la vie en rose ! »
Mes ennemis diront : « Eh les gars, ça s'arrose ! »
Mon chien fera : « Ouah ! Ouah ! », mon chat : « Miaou ! Miaou ! »
Le journal publiera : « C'est un coup de Moscou ! »
Moi je ne dirai rien cette fois et pour cause.
Les oiseaux : « Nous avons perdu un protecteur ! »
La nature : « Il avait le vrai sens des valeurs ! »
Ma femme larmoyante : « Il n'eut pas d'autres femmes ! »
Ma Maman pensera et plus tard d'autres gens :
« Génie universel mais zéro pour l'argent ! »
Et le prêtre dira : « DIEU veuille de son âme ! »
LXVII
LE MÉDECIN DIRA...
Sonnet
Le médecin dira : « C'était une thrombose ! »
Mon cafetier dira : « Je vais perdre beaucoup ! »
Le boucher : « Pauvre gars ! ... En tout cas moins que nous ! »
Mes amis : « Il n'a pas connu la vie en rose ! »
Mes ennemis diront : « Eh les gars, ça s'arrose ! »
Mon chien fera : « Ouah ! Ouah ! », mon chat : « Miaou ! Miaou ! »
Le journal publiera : « C'est un coup de Moscou ! »
Moi je ne dirai rien cette fois et pour cause.
Les oiseaux : « Nous avons perdu un protecteur ! »
La nature : « Il avait le vrai sens des valeurs ! »
Ma femme larmoyante : « Il n'eut pas d'autres femmes ! »
Ma Maman pensera et plus tard d'autres gens :
« Génie universel mais zéro pour l'argent ! »
Et le prêtre dira : « DIEU veuille de son âme ! »
dimanche 25 février 2018
VIVRE TOUJOURS D'AMOUR... p. 112 - poésies I -
VIVRE TOUJOURS D'AMOUR PAGE 112
LXVI
À SAINTE JEANNE D'ARC
Lorsque je me suis endormi
Je me voyais à Domrémy.
Elle jouait avec sa laine
Et moi je sautais dans la plaine.
J'étais l'agneau de ses brebis,
En rêve cela m'est permis,
Et je venais faire des miennes
Non loin de ses pieds de Lorraine.
O je ne craignais pas les loups,
Mais j'étais des autres jaloux,
À cause de ses yeux superbes
Qu'elle fermait pour prier mieux :
« Notre Père qui êt'zaux Cieux. »
Nous cessions de brouter notre herbe !
Les oiseaux et les papillons
Et même les fleurs vermillons
Se pressaient autour de ma belle.
Parfois une indicible peur
Interrompait notre bonheur
Quand elle disait : « Dieu m'appelle ! »
LXVI
À SAINTE JEANNE D'ARC
Lorsque je me suis endormi
Je me voyais à Domrémy.
Elle jouait avec sa laine
Et moi je sautais dans la plaine.
J'étais l'agneau de ses brebis,
En rêve cela m'est permis,
Et je venais faire des miennes
Non loin de ses pieds de Lorraine.
O je ne craignais pas les loups,
Mais j'étais des autres jaloux,
À cause de ses yeux superbes
Qu'elle fermait pour prier mieux :
« Notre Père qui êt'zaux Cieux. »
Nous cessions de brouter notre herbe !
Les oiseaux et les papillons
Et même les fleurs vermillons
Se pressaient autour de ma belle.
Parfois une indicible peur
Interrompait notre bonheur
Quand elle disait : « Dieu m'appelle ! »
VIVRE TOUJOURS D'AMOUR... p. 111 - poésies - I -
VIVRE TOUJOURS D'AMOUR PAGE 111
LXV
À CHACUN SON PAYS...
À chacun son pays ou sa lande première,
Le mien tient du réel et de l'imaginaire,
Nous étions grands jadis chez nos lointains parents
Et si l'on me met haut je ne vais qu'à mon rang.
LXV
À CHACUN SON PAYS...
À chacun son pays ou sa lande première,
Le mien tient du réel et de l'imaginaire,
Nous étions grands jadis chez nos lointains parents
Et si l'on me met haut je ne vais qu'à mon rang.
VIVRE TOUJOURS D'AMOUR... pp. 109-110 - poésies I -
VIVRE TOUJOURS D'AMOUR PAGE 109-110
LXIV
L'ÉCUREUIL.
Reconnais-tu ce mammifère
Ou donnes-tu ta langue au chat ?
On en voit partout sur la terre
De l'Inde jusqu'au Canada.
Des langues qui devraient se taire
Disent qu'il s'amuse souvent,
C'est là une erreur bien grossière
Que son activité dément.
On ne dirait pas à le voir,
Mais méfions-nous des apparences,
Il travaille de l'aube au soir
Pour amasser de la pitance.
Il vit en dessous de sa queue,
Soit parasol soit parapluie,
Pour dormir sous la voûte bleue
Ou braver les intempéries.
Je crois qu'il peut servir d'exemple
À ceux qui ne font pas de sport,
Encor faut-il qu'on le contemple
Pendant qu'il est en plein effort.
Page 110
Regarde-le haut dans les branches
À la recherche d'un goûter,
On le voit même la Dimanche
Sauter et se parachuter.
Y-a-t-il entre ma copine
Et l'écureuil un point commun ?
Disons que chacun illumine
Les cœurs au moment opportun.
LXIV
L'ÉCUREUIL.
Reconnais-tu ce mammifère
Ou donnes-tu ta langue au chat ?
On en voit partout sur la terre
De l'Inde jusqu'au Canada.
Des langues qui devraient se taire
Disent qu'il s'amuse souvent,
C'est là une erreur bien grossière
Que son activité dément.
On ne dirait pas à le voir,
Mais méfions-nous des apparences,
Il travaille de l'aube au soir
Pour amasser de la pitance.
Il vit en dessous de sa queue,
Soit parasol soit parapluie,
Pour dormir sous la voûte bleue
Ou braver les intempéries.
Je crois qu'il peut servir d'exemple
À ceux qui ne font pas de sport,
Encor faut-il qu'on le contemple
Pendant qu'il est en plein effort.
Page 110
Regarde-le haut dans les branches
À la recherche d'un goûter,
On le voit même la Dimanche
Sauter et se parachuter.
Y-a-t-il entre ma copine
Et l'écureuil un point commun ?
Disons que chacun illumine
Les cœurs au moment opportun.
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