Page 78 de mon livre de poésies VIVRE TOUJOURS D'AMOUR fait à compte d'auteur en 1985:
© 1985 Tyern Mahé de Berdouaré.
Société Portugaise des Auteurs.
XXXV
SI J'ÉTAIS UN VIEILLARD...
Pseudo-Sonnet
Si j'étais un vieillard et si de mon visage,
Sculpté par le couteau invisible des ans,
Tu pouvais lire autant le chant qui se dégage
De nos bons saints de pierre aujourd'hui peints en blanc.
Si j'avais réuni en un seul personnage,
Comme un tout harmonieux ignoré du passant,
Et l'austère vertu et le juste langage
Dans un corps mâle et pur pourtant comme un enfant.
Et si de ton côté ayant fouillé les astres
Sans trouver le pourquoi des quotidiens désastres
Tu désirais entendre un langage hardi.
Je te dirais la voix claire et non pleurnicharde:
Songe qu'en ce moment l'ŒIL de DIEU nous regarde
Et qu'il voit tout ensemble un certain Vendredi.
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