© 1985 Tyern Mahé de Berdouaré.
Société Portugaise des Auteurs.
TYERN
MAHÉ de BERDOUARÉ
VIVRE TOUJOURS D'AMOUR ...
Puis en marchant car je suis gros,
Pour voir combien d'heures suffisent,
D'une manière assez précise,
Pour faire à pied de mon îlot
Le tour, et non pas en vélo,
Car j'avais prétendu au cours
De mes vers qu'il fallait un jour!
Veuillez remarquer au passage
Que la vérité nous dégage.
Oui, sans arrêt, cette question
Revenait avec obsession
Battre les murs de ma mémoire:
T'en fais le tour en un jour: voire?
Finalement, n'y tenant plus,
C'est le bon sens qui prévalut.
Je pris donc pour point de repère
Le vieux piano de mon grand-père.
Dès que j'en enlevai la main
Je mis mon compte-temps en train
Et je me mis moi-même en route
Pour me débarrasser du doute.
Lorsque je franchis le perron
Ça ne tournait déjà plus rond.
Mon estomac criait famine:
Il se tut avec deux tartines.
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